Pour les Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) 2022, l’AQOCI et ses membres ont choisi de parler de justice économique ainsi que des actions, alternatives et solutions des communautés qui la défendent. Il faut transformer les bases de notre économie, afin de la rendre plus juste, égalitaire et protectrice de la dignité humaine et de la vie.
Joignez-vous à nous pour agir en faveur de la justice économique!
#JQSI2022 #JusticeÉconomique
La pandémie de la COVID-19 a exacerbé des inégalités déjà existantes. Par exemple, les situations de confinement ont favorisé une hausse des violences à l’égard des femmes, spécifiquement de la violence conjugale, et un accroissement de la pauvreté. Et l’accès aux vaccins est loin d’être équitable entre les pays, les intérêts nationaux des pays du Nord, comme le Canada, ayant pris le pas sur la solidarité mondiale.
C’est pourquoi tout au long du mois de novembre 2021, l’AQOCI vous invite à réfléchir et échanger sur les actions à entreprendre pour coconstruire un monde d’égalité, de justice, de liberté, de solidarité et de paix. Pour y arriver, ouvrons-nous aux savoirs et aux visions portés par les personnes, les communautés et les pays marginalisés.
La lutte : contre les changements climatiques — pour la défense des droits des femmes et l’égalité des genres — pour la pleine réalisation des droits et libertés de la personne, des enfants, de la jeunesse et des aîné-e-s — pour la souveraineté des peuples, appelle à une large mobilisation. Il en va de l’avenir de l’humanité et de notre planète.
Découvrez le témoignage d’Émilie Ouédraogo qui nous parle des défis liés à la pandémie au Burkina Faso, de ses projets et de ses rêves pour construire un monde plus juste et solidaire.
Le concept de « justice migratoire » a pour objectifs de proposer un regard juste et solidaire, une analyse basée sur les faits et des solutions aux enjeux actuels et futurs autour des migrations, en particulier les déplacements forcés et les enjeux d’injustices, de vulnérabilités et de droits humains.
Dans un monde caractérisé par la multiplication et la persistance des conflits, par l’affaiblissement des services publics, par la destruction des écosystèmes et des milieux de vie, par la crise climatique et par une nouvelle pandémie mondiale, les pays du Sud sont ceux qui accueillent le plus de personnes réfugiées. Dans un monde où les politiques migratoires adoptées par les États occidentaux (dont le Québec et le Canada) sont inefficaces et dangereuses pour la sécurité et la vie des personnes forcées de migrer. De plus, elles creusent de profondes inégalités de déplacement entre les personnes libres de voyager et de s’établir d’un bord à l’autre de la planète, et celles forcées de migrer mais dont on restreint sévèrement la liberté de circulation et le respect de leurs droits fondamentaux.
Enfin, au niveau des discours, les migrations ne cessent d’être présentées comme « une crise » contre les sociétés occidentales, alors que les faits et les chiffres démontrent tout le contraire : si il y a crise, c’est bel et bien pour les personnes forcées de migrer, ainsi que pour les pays du Sud qui écopent des conséquences de notre système géopolitique et économique mondial.
Les migrations sont des histoires humaines.
La justice migratoire
En novembre 2019, on priorise la justice climatique !
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La crise climatique que nous vivons actuellement menace la survie de l’humanité, l’environnement et l’exercice des droits fondamentaux de toutes les populations de la planète et des générations à venir. Pour les organismes de coopération et de solidarité internationale de l’AQOCI, qui travaillent en partenariat avec des communautés locales dans plus de 75 pays, en Afrique, en Amérique latine, en Asie et au Moyen-Orient, il y a urgence d’agir.
C’est pour cette raison que le réseau de l’AQOCI a décidé cette année de prioriser la justice climatique, non seulement comme thème des Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI), mais comme thématique annuelle pour orienter une partie importante de ses activités d’éducation à la citoyenneté mondiale et de plaidoyer.
Dans un contexte médiatique où les arguments présentés en faveur de la lutte aux changements climatiques se retrouvent trop souvent noyés dans les fausses nouvelles et les opinions mal informées, il est plus important que jamais de favoriser une compréhension des enjeux climatiques ancrée dans des faits. Les huit fiches pédagogiques produites pour les JQSI vont dans ce sens.
C’est le souhait de l’AQOCI que les JQSI 2019 mènent à une meilleure compréhension des enjeux liés à la justice climatique et à une mobilisation citoyenne en faveur d’une plus grande solidarité internationale pour les peuples et la planète.
En novembre 2018, on réfléchit au rôle de l’éducation dans la compréhension que l’on a des enjeux internationaux.
Dans notre compréhension mais ensuite et surtout dans l’exercice critique de notre propre citoyenneté mondiale. Car si l’éducation recèle un fort potentiel transformateur, le système scolaire est d’abord le produit et le reflet de la société… Alors, quelle éducation voulons-nous ? Quelles valeurs devrait-elle transmettre ? Pour quel projet de société ? Avec quelle vision du monde ?
Organisées en collaboration avec des organismes de coopération internationale de partout au Québec, les activités des douze programmations régionales des JQSI 2018 furent autant d’occasions d’échanger sur ces enjeux qui nous concernent toutes et tous.
L’AQOCI tient à remercier le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) pour son indéfectible appui.
En novembre 2017, on réfléchit au rôle de la culture comme outil d’influence politique dans la compréhension que l’on a des enjeux internationaux.
En effet, selon les œuvres culturelles avec lesquelles on est en contact, on peut soit se laisser convaincre que les pouvoirs économiques, politiques et militaires reposent sur des bien-fondés irréfutables, soit reconnaître que plusieurs enjeux humains mériteraient plus d’attention et une plus importante mobilisation citoyenne.
Organisées en collaboration avec des organismes de coopération internationale de partout au Québec, les activités des douze programmations régionales des JQSI sont autant d’occasions d’échanger sur ces enjeux qui, ultimement, nous concernent toutes et tous.
Porte-parole : Manal Drissi et Fred Dubé
Porte-parole : Fred Dubé
En novembre 2016, on réfléchit au rôle des médias dans la compréhension que l’on a des enjeux internationaux !
Les médias, principale source d’information des Québécoises et des Québécois, sont une clé pour comprendre les divers enjeux auxquels l’humanité – dont ils font partie – est confrontée. Cependant, les médias font eux-mêmes face à des problématiques économiques dans un contexte de culture occidentale dominante. Sous la forme d’ateliers, de conférences, d’expositions et de documentaires, les JQSI vous convient donc cette année à réfléchir sur les manières dont nous pouvons collectivement améliorer notre façon d’informer et de nous informer sur la solidarité et la coopération internationales.
Le secteur de la solidarité et de la coopération internationales est en contact constant avec des mouvements sociaux créatifs, résilients et dynamiques : des femmes et des hommes des communautés du Sud réseautés, actifs, luttant contre les injustices et réalisant des projets constructifs. Des gens qui n’ont pas besoin de la charité des privilégiés, mais bien de la solidarité de toutes et tous pour la construction d’un monde plus juste. Or, quand les médias donnent-ils la parole à ces actrices et acteurs de changement ? Pourquoi certaines guerres sont-elles très médiatisées alors que d’autres sont gardées dans l’oubli ? À l’heure d’Internet, comment expliquer qu’il soit possible d’être informé en temps réel sur ce qui se passe à Sydney, mais pas au Guatemala ? La compréhension que chaque individu a des inégalités de notre monde étant influencée par divers acteurs sociaux dont les médias il semble nécessaire de poser ces questions fondamentales dans une perspective de solidarité internationale où chaque vie humaine compte.
La 20e édition des Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) est l’occasion pour l’AQOCI de se pencher sur le rôle de ces influenceurs, en commençant par les médias. Ce premier volet de l’initiative qui s’étendra sur 3 ans servira à mettre en lumière les problématiques auxquelles font face les OCI dans leur désir d’informer la population et l’importance pour le public, en tant que consommateur, d’adopter une approche active dans sa quête d’informations. Ces journées permettront aussi de proposer des pistes de solution et de réaliser des actions pour une meilleure compréhension des enjeux internationaux.
Crédit-photo : Christina Alonso
Porte-parole : Bïa
En cette année d’actions internationales 2015 de la Marche mondiale des femmes, des groupes de femmes de partout à travers le monde se mobilisent. Au Québec, cette 4e édition de la Marche interpelle tout particulièrement les organismes de coopération internationale(OCI) qui, en 2000, ont appuyé les femmes inspirées de la Fédération des femmes du Québec qui avaient le rêve fou de reprendre l’idée de la Marche du Pain et des Roses pour en faire une Marche mondiale. Grâce aux liens de solidarité qui unissaient les OCI à des femmes des pays du Sud, cette Marche fut bel et bien mondiale ! Depuis, le mouvement s’est déployé et s’inscrit maintenant dans une démarche à la fois concertée sur le plan mondial et décentralisée vers les groupes les plus locaux possibles.
Il était donc important de dédier les 19e Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) à la Marche mondiale des femmes. En l’honneur de l’approche privilégiée par la Coordination québécoise, basée sur l’éducation populaire et la mobilisation des groupes de la base, les OCI québécois ont souhaité mettre en lumière l’importance de cette même approche participative en solidarité internationale. Car de Matane à Bamako en passant par Ayacucho et Granby, ce sont aux femmes elles-mêmes qu’il revient de déterminer leurs besoins, de proposer des solutions et de réaliser des actions. Les liens de solidarité internationale permettent de renforcer cet « empowerment » dans une relation basée sur l’estime et le respect.
Crédit photo : Louis-David Lalancette-Renaud
Porte-paroles : Melissa Mollen-Dupuis et Widia Larivière
Les JQSI vous conviait cette année à regarder l’état du monde, et les pronostics dont il est accablé pour l’avenir, du point de vue des jeunes femmes et jeunes hommes de plusieurs régions du monde. Leurs préoccupations sont peut-être nombreuses, mais leurs implications sont réelles et porteuses d’espoir !
Les JQSI vous conviait cette année à regarder l’état du monde, et les pronostics dont il est accablé pour l’avenir, du point de vue des jeunes femmes et jeunes hommes de plusieurs régions du monde. Leurs préoccupations sont peut-être nombreuses, mais leurs implications sont réelles et porteuses d’espoir !
Photo: Jimmy Chicaiza.
Porte-parole : Geneviève Rochette
Les organismes de coopération internationale membres de l’AQOCI ont choisi en 2013 d’inviter la population québécoise à échanger avec eux sur des enjeux qui préoccupent tout le monde : l’économie locale, l’éducation, l’égalité entre les femmes et les hommes, l’environnement, la justice sociale et la santé.
D’abord, parce que le réseau québécois de la solidarité internationale a développé une expertise depuis plus de 50 ans sur ces enjeux, tant dans les pays du Sud qu’au Québec en collaboration avec des organismes locaux.
Ensuite, parce que cette expertise est aujourd’hui menacée par le virage idéologique du gouvernement fédéral.
Pour 2012, un thème s’imposait : une économie juste au service de l’humain.
Dans un contexte de crises multiples (économique, écologique, alimentaire, sociale) où les mouvements d’indignation populaire se font grandissants, les organismes membres de l’AQOCI ont souhaité que les JQSI servent de lieu de réflexion et d’action pour « remettre l’économie à sa place » dans le respect des droits humains et des principes démocratiques.
Geneviève Rochette multiplie les talents en menant de front des carrières de comédienne, scénariste, auteure et humoriste. Indignée et enthousiaste, elle est ravie de pouvoir participer activement à la 16e édition des JQSI. Toute de factures vêtue, elle nous invite à faire les comptes avec elle ! Voyez plutôt :
Porte-parole : Annie Roy et Pierre Allard
L’engagement citoyen nous permet d’être acteurs de changement de la société. Cette participation peut se décliner sous plusieurs formes : l’art engagé, la consommation responsable, la prise de parole publique, le militantisme, l’économie solidaire, etc. Face aux enjeux qui nous interpellent tant au Nord qu’au Sud, nous avons le pouvoir et même le devoir d’agir pour traduire, au quotidien, notre pouvoir collectif.
Cette année, les Journées québécoises de la solidarité internationale nous offrent la chance de nous informer, de nous indigner et de nous engager pour soutenir un mouvement collectif d’actions citoyennes. Le changement… c’est nous !
Porte-parole : Gérald Larose
Les multiples crises que le monde traverse actuellement- crises environnementale, alimentaire, financière et économique – nous obligent à réfléchir à la notion de développement et aux valeurs qu’il sous-tend. L’édition 2010 des JQSI s’est penchée sur cette thématique de repenser et revoir le développement.
Thématique : lutte contre les changements climatiques, en solidarité avec les populations déjà touchées.
Porte-parole : Laure Waridel
Le thème des changements climatiques est un enjeu planétaire qui ne connaît pas de frontières et n’épargne personne.
Ce phénomène affecte déjà la vie de millions d’humains, et plus particulièrement les populations les plus pauvres des pays en développement.
Thématique : la souveraineté alimentaire et le droit des peuples à définir leurs propres systèmes alimentaires et agricoles
Invité international : José Bové
Le thème de la souveraineté alimentaire a été abordé sous les axes de la mondialisation néolibérale et les règles du commerce international, l’accès et le contrôle des ressources naturelles et des facteurs de production et les mouvements paysans et les initiatives de la société civile en lien avec la souveraineté alimentaire.
Thématique : le contrôle de l’exploitation minière et forestière
Porte-parole : Tomás Jensen
Le thème du contrôle de l’exploitation minière et forestière est abordé sous l’angle de la participation locale des populations, en lien avec la question des droits humains. En effet, puisque les droits humains ne sont pas toujours respectés dans le cadre des projets d’exploitation minière et forestière, diverses communautés, appuyées par de nombreux organismes de coopération internationale à travers le monde, se mobilisent pour revendiquer leurs droits et pour obtenir des conditions de vie décentes.
Thématique : la coopération et la solidarité internationale pour un changement durable
Porte-parole : Tomás Jensen
La pauvreté ne constitue pas un destin inévitable, elle est le résultat de politiques et de relations inéquitables qui sont implantées dans le monde depuis des centaines d’années. Pour rompre le déséquilibre planétaire, tout le monde peut s’impliquer et poser de gestes concrets. C’est ça, la solidarité !
Document thématique 2006 – La solidarité, ça regarde tout le monde
Thématique : l’éradication de la pauvreté
Porte-parole : Dobacaracol
La 9e édition des Journées québécoises de la solidarité internationale porte sur l’éradication de la pauvreté. Le choix de cette thématique s’impose compte tenu de l’importance du mouvement de mobilisation mondial en cours pendant l’année 2005. En effet, l’Action mondiale contre la pauvreté se déroule dans plus de 70 pays et elle appelle les dirigeants à faire tout en leur pouvoir pour éliminer la plus grande injustice qui soit : la pauvreté. Le slogan Un monde sans pauvreté : Agissons ! afin de rappeler aux gouvernements que les mesures politiques nécessaires à l’éradication de la pauvreté doivent être mises en application.
Document thématique 2005 – Un monde sans pauvreté Agissons !
Thématique : le militarisme
Cette édition est résolument axée sur les mille et une façons de s’engager en solidarité pour un monde de paix : expositions, contes, humour, musique, cinéma et conférence nous mobiliseront contre le courant militariste dans la société entretenu par la « guerre au terrorisme ». Le slogan rappelle d’ailleurs que les actions citoyennes des gens d’ici et d’ailleurs contribuent à bâtir le monde que nous choisissons : un monde de paix, de solidarité et de respect des droits humains.
Document thématique 2004 – Choisissons notre monde…sans armes, citoyens !
Thématique : les enjeux de l’eau
Porte-parole : Pierre Therrien, animateur de « La Course Destination monde »
Ce thème est lié à l’année internationale de l’eau douce, déclarée par l’ONU, et surtout à l’urgence d’agir pour sauvegarder cette ressource vitale, de plus en plus menacée à l’échelle de la planète.
Thématique : les conflits
Porte-parole : Pierre Therrien, animateur de « La Course Destination monde »
Les JQSI 2002 traitent des conflits dans le monde et mettent en lumière le fait que bon nombre d’entre eux proviennent de la volonté des grandes puissances d’accéder aux ressources naturelles et de les contrôler. L’idée est de fournir au public des occasions de mieux COMPRENDRE les causes des conflits sévissant dans plusieurs pays du monde et l’invite, par la suite, à AGIR afin de construire la paix.
Thématique : la consommation
Porte-parole : Marc Favreau
À travers ce thème, le milieu de la coopération internationale veut inciter le public québécois à mettre en perspective son comportement de consommateur, dans un contexte de mondialisation. Chercher à comprendre les enjeux de la consommation constitue, à nos yeux, un premier pas vers une solidarité concrète avec les plus défavorisés de ce monde.
Thématique : culture de la paix
Porte-parole – Kaliroots
Ayant pour thème la culture de la paix dans le monde, les JQSI comptent bien inciter les Québécoises et les Québécois à considérer plus que jamais leur rôle et responsabilités en ce qui a trait à la tolérance et à la non-violence… ici comme ailleurs.
